Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/77

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dessus de violon[1] (il avait déjà la survivance de François Chovelle depuis 1677, et fut juré-syndic en 1691) : et Jean Senaillé, le 1er septembre[2]. Les trois premiers remplaçaient : Nicolas Roullé, Jean-Augustin Le Peintre et Pierre Huguenet. On a vu que celui-ci était à la petite Bande, à la Chapelle, à la Musique de la reine ; nous ne savons quand il était entré dans les vingt-quatre.

Gilbert Bossard, joueur « de taille », succéda à Pierre Vielle, dans les vingt-quatre, le 10 juin 1688. « Il est aussi valet de chambre de Madame la Duchesse[3] ». Pierre-François Le Mercier, dessus de violon, entra aussi à la Chambre, le 22 novembre 1688[4]. Charles Huguenet fut nommé « haute-contre », dans les violons du Cabinet en 1689. Il entra à la Chapelle en 1702[5]. Une charge des vingt-quatre fut donnée à François Marillet de Bonnefons, en 1690. Nicolas Baudry obtint une place de dessus de violon, à la grande Bande, le 16 juillet 1691[6]. Il remplaçait Jean Fanier. (On ne sait à quelle date celui-ci avait été nommé.) Jacques Qualité démissionna la même année en faveur de son fils, qui s’appelait aussi Jacques Qualité. C’est encore en 1691 que Jean-Baptiste Marchand, le cadet, entra comme dessus de violon à la Chapelle et dans la petite Bande[7].

Le 18 novembre 1692, « Jâque Buret », basse de violon[8].

  1. Arch. nat., O131, fol. 189.
  2. L’État de la France, 1702, p. 230.
  3. L’État de la France, 1702, p. 231.
  4. L’État de la France, 1702, p. 230.
  5. L’État de la France, 1702, p. 233 ; 1708, p. 48.
  6. L’État de la France, 1702, p. 230.
  7. L’État de la France, 1702, p. 233 ; 1708 p. 47.

    Nous lisons dans le Livre commode de 1691, au chapitre des « Menus plaisirs » p. 48 : « MM. Thoüin, rüe la Verrerie, du Bois, rüe des Fossez-Saint-Germain-des-Prez et de l’Isle, rüe Saint-Honoré sont d’ailleurs renommés pour le dessus de violon ». Et dans la même publication de l’année 1692 : Maîtres pour le dessus de violon. MM. Favre, rue Saint-Honoré, Le Peintre, à Versailles, Thoüin, rüe de la Verrerie, Verdier, rüe du Chantre, Baptiste, cloître Saint-Honoré, du Bois, rüe des Fossez-Saint-Germain, de l’Isle, rüe Saint-Honoré, Charpentier, rue de la Harpe, du Chesne, rüe Aubry-Boucher, Jobert, rüe Saint-Antoine, Marchand, rüe de Berry, etc. »

  8. L’État de la France, 1702, p. 231.