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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/84

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Quentin y figure encore, il est vrai qu’il ne fut remplacé, que le 19 janvier, par Pierre-Guillaume Dupont[1].

Comme symphonistes à la Chapelle, en 1749, nous remarquons aussi : Dauvergne, Luc et Cannavas le jeune[2].

La démission de Louis Forcade valut à Nicolas Vibert d’être nommé, le 28 décembre 1752. Celle de Charles-Joseph Marchand, survenue le 29 avril 1753, motiva l’entrée d’Antonio Toresani[3]. Pendant la même année 1755, le 29 octobre, Pierre-Louis Piffet devint aussi titulaire.

Deux brevets furent signés le 5 septembre 1754, ceux de Louis-François-Barthélemy Piffet, et d’Antoine Piffet, probablement les frères ou les parents du précédent. Un autre violoniste du même nom, Étienne Piffet, se fit entendre avec succès au Concert spirituel, le 23 avril 1753.

Le 14 janvier 1758, Jean-Baptiste Chrétien remplaça Charles Goupy démissionnaire[4]. On ignore la nomination de celui-ci. En 1750, nous voyons : Louis-François Patouart succéder le 19 avril à Pierre Labbé, démissionnaire[5] ; Pierre Roche à François Francœur, le 27 juin[6] ; et François Sallantin à Jean-Charles Baudry, démissionnaire, le 10 décembre.

Gabriel Caperan, démissionnaire le 30 mai 1759, eut Joseph Exudet pour successeur[7]. Les 1er et 18 décembre 1760, Louis-Gilles Chrétien prit possession de la charge de Jean-Baptiste Chrétien, son père, décédé[8], et Pierre-Antoine-Amédée Rozetti de celle de Pierre Gouin De Lalande.

On sait que la grande Bande des vingt-quatre fut supprimée en 1761.

Les derniers nommés à la Chapelle furent : Louis-André

  1. L’État de la France, 1749, p. 311.
  2. L’État de la France, 1749, p. 314 ett 315.
  3. Arch. nat., O197, fol. 113.
  4. Id., O199, fol. 11 et 12.
  5. Id., O1100, fol. 146.
  6. Id., O1100, fol. 202.
  7. Id., O1104, fol. 617.
  8. Id., O1104, fol. 641.