Page:Grimm - Contes choisis de la famille.djvu/19

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le musicien ; il suffit pour cela que tu fasses exactement tout ce que je te dirai.

— Oh ! cher musicien, reprit le renard, je te promets de t’obéir, comme un écolier obéit à son maître.

— Suis-moi, dit le ménétrier.

Quand ils eurent marché pendant quelques minutes, ils arrivèrent à un sentier bordé des deux côtés par de hauts arbustes. En cet endroit, le musicien s’arrêta, saisit d’un côté du chemin un noisetier qu’il inclina contre terre, mit le pied sur sa cime ; puis de l’autre côté, il en fit de même avec un autre arbrisseau ; après quoi, s’adressant au renard :