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Page:Grimm - Contes choisis de la famille.djvu/25

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cheron, qui, séduit par cette douce musique, abandonna sa besogne, et, la hache sous le bras, s’empressa de courir vers l’endroit d’où partaient les sons.

— Voilà donc enfin le compagnon qu’il me faut ! dit le musicien ; car je cherchais un homme et non des bêtes sauvages.

Puis il se remit à jouer d’une façon si harmonieuse et si magique, que le pauvre homme resta là immobile comme sous l’empire d’un charme, et que son cœur déborda de joie. C’est en ce moment qu’arrivèrent le loup, le renard et le levraut. Le bûcheron n’eut pas de peine à remarquer que ses cama-