Page:Grimm - Contes choisis de la famille.djvu/28

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renard de vouloir bien se laisser toucher et de ne point leur ôter la vie.

Elles eurent beau dire et beau faire, maître renard resta inébranlable.

— Il n’y a pas de grâce possible, répondit-il, votre dernière heure a sonné.

Cet arrêt cruel donna de l’esprit à l’une des oies qui, prenant la parole au nom de la troupe :

— Puisqu’il nous faut, dit-elle, renoncer aux douces voluptés des prés et des eaux, soyez assez généreux pour nous accorder la dernière faveur qu’on ne refuse jamais à ceux qui doivent mourir ; promettez de