Page:Grimm - Contes choisis de la famille.djvu/32

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d’une réponse. Il s’y décida pourtant à la fin :

— Pauvre hère que tu es ! répliqua-t-il d’un ton de mépris, misérable meurt-de-faim, infime et ridicule chasseur de souris, d’où te vient aujourd’hui tant d’audace ? Tu oses te faire l’honneur de me demander comment je me porte ? Mais pour te permettre de me questionner, quelles sont donc les connaissances que tu possèdes ? de combien d’arts connais-tu les secrets ?

— Je n’en connais qu’un seul, répondit le chat d’un air modeste et confus.

— Et quel est cet art ? demanda le renard avec arrogance.