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moi dans mon palais, et je te regarderai comme mon fils.




LE PAYSAN ET LE DIABLE.


Il y avait une fois un paysan adroit et rusé, dont les bons tours étaient connus à plusieurs lieues à la ronde. La plus plaisante de ses malices est celle à laquelle le diable lui-même se laissa prendre, à sa grande confusion.

Un soir que notre paysan se disposait à regagner son logis, après avoir labouré son champ pendant une bonne partie de la journée, il aperçut, au milieu des sillons qu’il avait tracés, un petit tas de charbons embrasés.