Page:Grimm - Contes choisis de la famille.djvu/98

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avec intérêt le bon pasteur.

— Hélas ! répondit en sanglotant le vieillard, je pleure parce que mon père m’a battu !

Ces paroles, comme bien on pense, excitèrent au plus haut point l’étonnement du vénérable pasteur. Il se hâta de descendre de cheval, et d’entrer dans la maison. À peine franchissait-il le seuil, qu’il aperçut un autre vieillard beaucoup plus âgé que le premier, et dont les traits annonçaient une agitation violente.

— Qui peut vous émouvoir ainsi, mon père ? lui demanda avec intérêt le bon pasteur.

— Ne m’en parlez pas ! répondit le vieillard encore tout