décoratifs basculés, mêlés à l’effondrement total d’une portion d’édifice, et exposés en plein ciel à toutes les intempéries ne sont guère plus usés que des motifs voisins restés verticaux et protégés. Ceci à de très rares exceptions près. Voici donc quelques faits concordants, qui tendent à démontrer l’écroulement relativement récent des temples.
Les inscriptions, les documents nous apprennent leurs richesses incalculables. Qu’en retrouvons-nous ? Rien. Dans tous les sanctuaires, les piédestaux furent renversés et de grands trous creusés en leur place par des chercheurs de trésors. Les dégagements méticuleux du Bayon, d’Angkor Vat n’ont pas fait découvrir un morceau d’argent de la grosseur d’un pois. Les temples furent donc pillés dans tous les coins et dès la première heure, soit par des conquérants, soit par des insurgés.
Or ce n’est pas à cette date que remontent les écroulements que nous savons récents. Il y a donc lieu d’être surpris de constater qu’une destruction nouvelle eut lieu qui ne se borna qu’au renversement des toitures et des colonnades. Beng Méaléa en particulier va nous en donner l’explication.
Les Khmers assemblaient leurs grès sans ciment