Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/217

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Phu, en un mot cent éléments qui peuvent être placés dans les premiers rangs des manifestations les plus belles de l’art universel.


XLI

Il n’est pas possible de suivre chronologiquement l’évolution de l’art khmer, pas plus que de formuler à son sujet des règles certaines. L’épigraphie nous a donné de nombreuses dates d’édifications de temples ; et j’ai souvent constaté qu’il n’y avait pas coïncidence entre elles et les dates qu’exigerait un processus artistique logique.

Partant de la quasi-certitude que les Khmers avant leur indouisation ne savaient pas et n’avaient jamais construit en pierre, puisque rien ne reste de l’époque pré-indoue, il semblerait qu’on puisse vaguement suivre dans la succession des monuments un perfectionnement graduel qui pourrait permettre d’établir l’évolution d’une science partie du néant.

D’une extrémité à l’autre du pays, on remarque les mêmes erreurs, on ne relève aucun progrès dans