à Jeanne d’Arc, prière sur laquelle, on ne l’aura pas oublié, se posa un jour la bénédiction auguste de Pie X, avec ces mots écrits de la main du pontife : « Nous souhaitons que cette prière obtienne bien vite ce qu’elle demande » :
« O Christ, ami des Francs ! » commença le prêtre, et l’assistance continua dans une rumeur retentissante :
«Vous qui, par le bras d’une humble vierge,
avez jadis sauvé la France, inclinez vers
nous la grande miséricorde de votre Sacré-Coeur.
Nous vous en prions par les mérites
et l’intercession de la Bienheureuse Jeanne
d’Arc que nous choisissons comme patronne,
protégez nos institutions, notre langue et
notre Foi. »
« 0 Christ, notre roi, nous vous jurons
fidélité éternelle ! Faites que nourris du pain
de votre Sainte-Eucharistie, nous croissions
en un peuple parfait, que nous méritions
de continuer, sur cette terre d’Amérique, les
glorieuses traditions de la « Fille aînée de
l’Eglise. »
« O Dieu de Jeanne d’Arc, sauvez encore
une fois la France ! Sauvez notre cher Canada ;
et vous, Bienheureuse Jeanne d’Arc,
priez pour nous. »
« Ainsi soit-il. »
Alors l’église se vida pendant que les mêmes voix allaient porter jusqu’aux abords de la rue, le