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MARIE-DIDACE
vibra sur le visage du mourant. Marie-Amanda comprit que son père ne voyait plus clair.
— Venez, venez vite, dit-elle aux autres, en allant chercher Marie-Didace. Mais l’enfant, qui tremblait, se dégagea pour donner la main à l’Acayenne.
D’une voix ferme que démentait sa figure tourmentée, la fille aînée des Beauchemin commença :
— Mon père, on est tous avec vous, Marie-Didace… la femme d’Amable…
Le reste se perdit dans les cris de Phonsine :
— Non ! non ! non !
Angélina l’entraîna dans la cuisine :
— Laisse-le partir en paix. Il entend tout, lui souffla-t-elle à l’oreille.
Laure Provençal alluma un cierge :
— Prière pour les agonisants !…
Didace, fils de Didace, avait cessé de vivre.