Page:Guèvremont - Tu seras journaliste, feuilleton paru dans Paysana, 1939-1940.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

des Érables » habitait loin du dépôt. Caroline crut, un instant, que ce terme de « dépôt » avait fait mauvaise impression.

Qui n’est pas vulnérable en ce monde ? Aux yeux de la dame en question, les gazettiers s’apparentaient à des dieux. Elle prit donc Caroline sous son aile tutélaire et lui promit de l’avertir en temps et lieux. Et voulant ranimer la conversation elle demanda à Caroline :

— Ah ! comme ça, vous travaillez de la tête ? »

Caroline n’aurait su quoi répondre ; elle accueillit donc le serre-frein, comme un sauveur, quand elle l’entendit annoncer :

« L’Anse-à-Pécot ! »