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que tu seras prêt.
— Attendez, attendez, protesta Marianne. Vous ne vous mettrez pas en route sans avoir pris une tasse de café.
— Je vous remercie, Madame Bonneville, mais je ne saurais pas avaler une goutte d’eau.
Caroline incapable de traduire toute sa sympathie se taisait. Noé Dulac la prit à part.
— Écoutez, Mademoiselle Caroline, je vous confie le journal. Il faut qu’il sorte comme d’habitude, demain soir. Depuis quarante ans « La Voix des Érables » a toujours paru régulièrement. C’était tout mon orgueil. Vous m’avez toujours fait l’effet d’une personne fiable.
— Comptez sur moi, le journal paraîtra à temps.
— Je peux être de retour bientôt, mais si les choses empiraient, je ne sais pas quand je reviendrai. L’éditorial est-il prêt ?