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DESCRIPTION.

Besançon est coupé par soixante-dix-huit rues[1] traversées journellement et dans toutes les directions par une population d’au moins quarante-cinq mille individus. Sa partie nord-ouest, sur la rive droite du Doubs, en compte trois principales, les rues de Battant, d’Arènes et de Charmont, toutes trop étroites pour le roulement commode des nombreuses voitures qui y circulent.

Sa partie sud-est, plus considérable, est percée par quatre rues principales, longues et parallèles, la rue Neuve, la rue Saint-Vincent, la Grande-Rue et la rue des Granges, qui la traversent entiérement et auxquelles aboutissent les rues transversales. Ces rues ne pourront jamais avoir d’alignement régulier. Les seules rues droites sont les rues Neuve, du Perron, Sainte-Anne, de la Préfecture, Moncey et Saint-Pierre. Ces deux dernières, qui viennent d’être ouvertes, sont ornées de trottoirs et de magnifiques maisons à trois étages garnis de balcons. La prolongation de la rue Neuve jusqu’à la porte de Notre- Dame concourt aux embellissements qui s’exécutent dans cette ville par les soins de l’administration municipale.

Besançon est le siége d’un archevêché, qui a pour suffragants les évêchés de Strasbourg, Metz, Verdun, Belley, Saint-Dié et Nancy. Avant 1790, on comptait

  1. Voy. Dictionnaire des rues, places, promenades, etc., avec l’origine de leurs noms.