rieure surmontée d’un bâtiment qui servait de grenier à blé aux chanoines de Saint-Jean et de logement aux clercs du chapitre. Au milieu de ces masures, ce beau monument était comme perdu ; mais en 1820 elles ont disparu, et la partie gauche de l’arc, qui avait le plus souffert, a été entièrement reconstruite par les soins de M. l’architecte Marnotte.
Lors de cette restauration, on a découvert, en démolissant un revêtement en maçonnerie, que la face qui regarde la métropole était décorée dans le même genre que la face opposée. On y a retrouvé les Renommées qui surmontent l’archivolte ; mais le parement des sculptures était tellement altéré par un incendie qui au moyen âge avait éclaté dans la tour que l’on a été obligé de les recouvrir. Une des Renommées a été dessinée avec soin et le dessin en a été déposé au musée de la ville.
On ne sait rien de positif sur l’époque de la construction de ce monument ; les savant l’ont attribué, les uns à Aurélien, les autres à Julien, quelques-uns à Virginius Rufus, vainqueur de Vindex, ceux-ci à Crispus, ceux-là à Marc-Aurèle. Ils prouvent tous leurs hypothèses avec beaucoup d’érudition, et expliquent chacun à leur manière les figures qu’on y remarque[1].
Ce n’est point ici le lieu d’examiner leurs sentiments
- ↑ Voy. le p. prudent, Docum. histor., I, p. 59, coste, Recueil de l’académie de Besançon, 24 mars 1818 ; m. ravier, 8e session des Congrès de France, p.513.