sont même des boucliers sacrés, des haches, des glaives, des cottes d’armes. Sur d’autres frises, on voit encore des boucliers et d’autres attributs guerriers. »
Tel est l’arc-de-triomphe, le dernier probablement que le goût des arts du peuple romain ait inspiré, ait élevé dans les Gaules.
Cet aqueduc, construit sur la fin du règne de Marc-Aurèle[1], a été ruiné en partie vers l’an 451[2].
Après avoir suivi pendant douze kilomètres toutes les sinuosités de la dernière chaîne du Lomont, et traversé le rocher de la Porte-Taillée, ce canal aboutissait, au-dessous de Porte-Noire, à un vaste bassin de figure ovale, couvert d’une voûte soutenue par des colonnes[3], d’où ces eaux étaient distribuées dans toute la ville pour les usages habituels et surtout pour les bains.
Cet aqueduc est une preuve bien frappante des soins que les Romains apportaient à la construction
- ↑ Dunod, Hist. du Comté, I, p. 129 ; M. Ed. CLERC, Essai sur l’histoire de Franche-Comté, I.
- ↑ Chiflet, Vesontio, pars II, p.103 et 107 ; Docum. historiques, II, p.293.
- ↑ Quelques savants pensent que près de cet emplacement était une Naumachie, où l’on donnait au peuple le spectacle de combats navals.