de peu de valeur étaient livrés en nature, et n’entrent pas ici dans l’évaluation des frais.
Les personnes qui participaient aux distributions des stations étaient les cinquante-un membres du chapitre, le vicaire de Saint-Victor, les six vicaires perpétuels, le marguillier laïque, le sénéchal, le panetier, le cellerier, le grènetier, les clercs du chœur, le cuisinier, le boucher, les aides de cuisine et les gardiens. Les chanoines de Saint-Denis-du-Pas, de Saint-Jean-le-Rond, les prêtres de Saint-Christophe et quelques autres étaient admis à plusieurs stations ; celles dont ils étaient exclus portaient le nom de stations simples.
Outre les dix-neuf stations dont nous venons de parler, qui étaient les grandes stations, et qu’on appelait stations de viandes, stationes carnium, même après qu’elles eurent été converties en argent, il y avait encore soixante-huit stations qu’on appelait petites, stationes minores, ou stations de deniers, stationes nummorum, parce que, dès leur origine, elles étaient payées en deniers. Elles étaient toutes de six deniers pour chaque partie prenante, à l’exception de trois, qui valaient sept deniers. Le compte de ces stations était arrêté le jour de Sainte-Aure, c’est-à-dire le 4 octobre.
Les distributions dites antiennes, antiphonœ, sont rapportées dans le Cartulaire, à la suite des stations ; elles avaient lieu deux fois par jour pendant les neuf jours avant Noël, et tiraient leur nom des antiennes appelées O, qui se chantent dans le même temps. Elles étaient au nombre de dix-huit, et faites en argent, avec addition, au moins dans certains cas, de pain et de vin. Deux, savoir la première et la dernière, étaient à la charge de l’évêque, et les seize autres à la charge du doyen du chapitre, de l’Hôtel-Dieu, des douze prévôts et des prébendiers d’Épône et de L’Hay et Chevilly.