Page:Guérin - Le Cœur solitaire, 1904.djvu/139

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
LIII


Ce cœur plaintif, ce cœur d'automne,
         Qui veut l'aimer?
Ma belle enfant, on vous le donne
         Pour un baiser.

Amusez-vous,car je vous vois
         Inoccupée,
A le briser, comme autrefois
         Votre poupée.

Ce sera moins long que les roses
         A déchirer,
Puis vous irez à d'autres choses,
         Et moi pleurer.