Page:Guérin - Premiers et Derniers Vers, 1923.djvu/163

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DERNIERS VERS 159 L'homme qui sur sa route, inquiet d'un abri. Au dur soleil s'avance. Goûte pour sa fraîcheur votre brève présence Sans en être assombri. La fin du jour souvent d'orages bas s'encombre. Mais vous, préoccupés du chemin éternel. Vous avez disparu sous la ligne du ciel Après avoir béni la terre de votre ombre. Orléans — Lunéville, 27 avril-ier mai 1906. i4.