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Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/188

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remember.


Je dirai, plus timide,
La mousse et l’herbe humide
Qui mouillaient mes souliers
Par les halliers,

Lorsqu’à l’ombre d’un chêne
De la forêt prochaine
Je suis allé m’asseoir
Hier au soir,

Sur l’ancien banc de pierre
Où souvent mon grand-père
Rêvait — le front baissé —
Du temps passé !

J’ai songé sous cette ombre....
Des Voix chères sans nombre,
Ce soir-là, dans mon cœur
Chantaient en chœur,