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eaux-fortes et pastels.


C’est ici que, foulant des gemmes constellées,
Sur un trône — parmi ses âmes-sœurs voilées,
Pour rêver, chaque nuit, Elle se vient asseoir.

Sans causes, jusqu’à l’aube, en silence Elle pleure.
Si belle, qu’on se sent languir, rien qu’à la voir,
D’un poison savoureux — et dont il faut qu’on meure !


Août 1884.