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Lied
À Gaston Dubreuilh.
Si la voix du vent, voyageur frivole,
Dans les peupliers chante tristement,
C’est que l’hirondelle au midi s’envole.
— Si tant de sanglots vers le firmament
Montent aujourd’hui du seuil domestique
Où la mère prie et pleure à genoux,
C’est qu’un fils ingrat part du toit rustique.
— Imprudent oiseau, te reverrons-nous ?…
La bise est amère — et l’aïeule est triste.