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Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/272

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petits poemes.


Et roule les clartés des jours qui ne sont plus :
— Valse pâle de feux-follets irrésolus ! —

Et comme, au vent du nord, vont les feuilles des roses,
Mêle dans l’air le vol de mes pensers moroses…



En un tout petit coin, des Illusions d’or
Daignaient fleurir à part et me sourire encor :

Grâce à cette oasis, tu me semblais bien douce,
Ô terre de la ronce et terre de la mousse !

Pauvre jardin, fascinateur comme l’aimant,
Où revenaient mes pas inévitablement ;

Où penchait le front las de ma mélancolie
Qui va pleurant, qu’elle médite ou qu’elle oublie !