Page:Guerne - Les Siècles morts, II, 1893.djvu/17

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la Perfection absolue et de s’en rapprocher par tous leurs efforts.

Un sentiment du Beau désintéressé, une incessante aspiration vers l’Idéal, un respect profond de la règle, une sévère et intacte conscience, tels sont les dons que reçut de M. Leconte de Lisle la génération présente. Et cette génération reconnaissante, qui le vénère et l’admire, salue en M. Leconte de Lisle le glorieux Poète qui lui fit éprouver les plus nobles émotions d’un art essentiellement pur et parfait.

Paris, février 1893.