Page:Guesde - La Commune de 1871.djvu/49

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Convention Nationale. — Assemblée révolutionnaire qui succéda à l’Assemblée législative le 20 septembre 1792. Elle proclama la République, condamna Louis XVI à mort, créa le Comité de salut public, vainquit la première coalition, écrasa les contre-révolutionnaires à l’intérieur, fonda toutes les institutions de la France moderne. Elle se sépara le 26 Octobre 1795, pour faire place au Directoire.


Coup d’État du 2 décembre 1851. — À cette date, Louis-Napoléon, président de la République depuis le 10 décembre 1848, déclara l’Assemblée dissoute, fit arrêter, condamner et déporter les opposants, se fit décerner par un plébiscite la présidence pour dix ans, et se fit proclamer empereur l’année suivante.


Crémieux (1790-1880). — Avocat et homme politique français. Membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870.


Darbois Georges (1813-1871). — Archevêque de Paris. Otage de la Commune. Fusillé le 24 mai.


Deguerry (abbé) (1797-1871). — Curé de la Madeleine. Fusillé comme otage par la Commune. Thiers se refusa à l’échanger, ainsi que plusieurs autres personnages (notamment l’archevêque Darboy et le président Bonjean), contre le seul Blanqui.


Delescluze (1809-1871). — Révolutionnaire français de l’époque de la monarchie de juillet et du second Empire. Occupa un des postes dirigeants de la Commune. Delescluze, étranger aux idées socialistes, voyait le salut dans la dictature politique du « peuple », Tombé sur les barricades le 28 mai 1871.


Dufaure (1798-1881). — Avocat et homme politique français. Orléaniste. Garde des sceaux de Thiers. Un des chefs de la réaction.


Duval Émile-Victor (1840-1871). — Ouvrier fondeur. Blanquiste. Secrétaire du Conseil fédéral de Paris de l’Internationale. Membre du Conseil municipal du XXe arrondissement et du Comité central de la Garde nationale. Membre et général de la Commune. Fusillé le 4 avril 1871, pendant la sortie de Châtillon.


États généraux. — Devant la poussée croissante de l’opinion publique surtout bourgeoise, mécontente du régime et craignant la banqueroute, Louis XVI réunit, le 5 mai 1789, à Versailles, les États généraux, composés des délégués des deux ordres privilégiés (noblesse et clergé) et du tiers état (troisième état ou bourgeoisie). Le 17 juin, les États se transformèrent en Assemblée nationale constituante qui, le 30 Septembre 1791, fut remplacée par l’Assemblée législative, La Constituante supprima les privilèges féodaux (nuit du 4 août 1789), donna la Déclaration des droits de l’homme, vota la Constitution de 1791.