Page:Guettée - Exposition de la doctrine de l'Eglise catholique orthodoxe, 1866.djvu/97

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fautes vénielles par la souffrance du feu ; satisfont aux peines qu’elles ont méritées par ces fautes, et obtiennent leur pardon.

Ce pardon peut leur être accordé par le pape, en tout ou en partie, au moyen des indulgences partielles ou plénières, attachées à tel ou tel acte pieux, à telle ou telle prière.

L’Église orientale ne croit pas qu’après la mort l’âme puisse mériter ou démériter, puisse expier[1] ; elle rejette par conséquent toute peine expiatoire,

  1. C’est par une contradiction étrange et évidente que des théologiens romains admettent que les âmes ne méritent pas après la mort, et qu’ils admettent en même temps une peine satisfactoire, c’est-à-dire méritante.