Page:Guettée - Exposition de la doctrine de l'Eglise catholique orthodoxe, 1884.djvu/303

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dont on ne peut se rendre compte. Le bien et le mal n’étant que des mots, et l’homme étant placé sous l’empire d’une organisation fatale, la morale est une chimère[1].

Pour en arriver à cette extrémité, il faut nier les éléments mêmes de la nature constitutive de l’homme. Les lois morales, dans l’humanité, ne sont pas moins évidentes que les lois physiques ; on nie l’homme aussi bien en contestant les premières que les der-

  1. Les athées ont inventé, dans ces derniers temps, une morale indépendante. Ces deux mots expriment une des plus grandes absurdités dont l’homme se soit rendu coupable.