Page:Guettée - Exposition de la doctrine de l'Eglise catholique orthodoxe, 1884.djvu/444

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sances, est à craindre ; car elle cache un abîme d’hypocrisie et d’indifférence. Elle n’est pas la paix, mais une paralysie spirituelle.

Jésus-Christ a été pacifique lorsqu’il chassa à coups de fouet les marchands du Temple ; le pharisien qui approuvait le trafic sacrilège n’était qu’indifférent au respect dont le Temple devait être entouré.

La paix, comprise dans toute son étendue, est le résultat du respect réciproque des droits et des devoirs. Vouloir la paix, c’est travailler à ce que tous les droits soient respectés et tous les devoirs accomplis ; c’est travailler à l’ordre