Page:Guillaume - Le Tableau des ambitieux de la cour, 1622.djvu/10

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De fortune icy bas Ton ne parleroit mîc.
Ceux-là fculsfcroicnt grands, qui fçauroient l’Alchimie.
Vous ne vexiez alors tant de do âiesefprits.
Bottez iuf qu’au genoiiil des crottes de Paris,
MalpeigncZjderchireZjleroulierenpantoufley
Les mules aux talons, n’ay al rien que le fouffle^
Et lefoiietcnlamainjpauurespredcftinez,
RccouurerauLâdydeuxcartsd’efcusrogneZji
Pour fe traitter le corps le long d’vncfeniainCj
Powîiwf (ans conter, ny Thuilc^ny la peine,
LesplumeSjlc papier, rancrc de Ton cornet,
Vn fol pour dégrever les cornes du bonnet.
Deux fols au fauctier, quiron cuirrapctaiTe^
Vn double au îaniteur, pourbalier laclafTc,
Sans conter le barbier, qui luy pend au mentô
Vne barbe de bouc, d’Albert èc de Platon :
Vn pair derudimcnts, vn bon îanDefpautairç,
Et mille autres fatras, qui font dans Pinuétairc
D’vnpedantaffaroé^commevn aine baudet.
Plus amplement a vous ^u^gUfa ncludet.
Maisauiourd’huyTô tiétàraerprislafciéce,
Etfortunenerit.finonàrignorancc.
Vn home bien verféjCe n’eft rien qu’vn pcdân,
1.^% afnes vont en hou(Tè’& tout’cft à l’encan.
La vertu fur vn pied fait fcntinellc alerte.
Ma dame la fâueur, tiét par tout cour ouuçrte.
Et dans les Mâgiftrats, parcns fourrent parens,
Ainfi que l’on entaiTf en cacquc les harens.
fuyuant comme pouiEns, fous l’aille de leur mere.