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cheval sans retard et coururent à Nîmes tout pleins de joie. Les vilains n’étaient pas moins réjouis, puisque, à leur demande, on leur rendit leurs charrois et leurs bœufs, et on les paya bien par dessus le marché.

Ils s’en retournèrent chez eux et répandirent bientôt par toute la France la nouvelle que le comte Guillaume s’était rendu maître de Nîmes.

Quand le roi Louis l’apprit, il en fut bien aise et en rendit grâces à Dieu et la Vierge Marie.