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Page:Guillemot - Le Bohême.djvu/114

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Le Bohême

Il faut voir de quelle mine ils accueillent les remontrances les plus amicales !

« Il leur plaît de vivre ainsi !… de quoi se mêle-t-on ? »

Quelquefois des injures !… Cette espèce est dédaigneuse en diable…

« Et ces culs de bouteille ont le dédain du prisme. »

Le plaisant, c’est qu’ils en viennent tous à se persuader que cette horreur du travail est indice chez eux d’une organisation supérieure.

De là cet aphorisme fréquent dans leur monde :

« Tout artiste qui travaille fait par cela même aveu d’impuissance. »

On connaît ce mot de l’un d’eux :