Page:Guillerm, Recueil de chants populaires bretons du pays de Cornouaille, 1905.djvu/165

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Monsieur le vicaire a une grande bouche
De venir conjurer, landripen, landrapen,
De venir conjurer les chevaux.

prêtre parte pour conjurer, en d’autres termes pour faire la chasse au démon.

En Bretagne, on prête une puissance extraordinaire aux ecclésiastiques. C’est un souvenir des exorcismes. Aussi notre homme se moque-t-il du pauvre vicaire : Est-ce que l’on conjure des chevaux ? — Et voilà à notre avis le sens général de la chanson : « Faire passer le vicaire pour un naïf. »