Page:Guillerm, Recueil de chants populaires bretons du pays de Cornouaille, 1905.djvu/177

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Annaic Rozmar pleurait,
Yves Guillou la consolait :
30
Annaïc Rozmar disait
A Yves Guillou, dans Taire neuve :
31
— « Mon Yvon chéri défendez-moi,
« Je vous épouserai ensuite. »
32
Yves Guillou disait
A Annaïc Rozmar, dans l’aire neuve :
33
— « Prenez bien dans mon habit (chupen)
« Pour que je joue du bâton à deux bouts. »
34
Dur serait le cœur de qui ne pleurerait,
A Prat-Frajil qui se trouverait :
35
Voir 1’herbe rougir
Avec le sang des gentilshommes :
36
Avec le sang des gentilshommes
Yves Guillou les tuant.
37
Yves Guillou disait
Chez le vieux Rozmar, comme il arrivait :