Page:Guimet - Promenades japonaises, 1880.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Chaque convive remplit une tasse, y trempe ses lèvres et l’offre à la musicienne, qui fait semblant d’en boire le contenu et, sous prétexte de laver la tasse, la vide dans un bol d’eau chaude préparé à cet effet.

On peut, par ce procédé, vider beaucoup de flacons d’eau-de-vie sans se griser sensiblement.

Tout cela se fait avec force politesses ; les artistes se confondent en remerciements et reçoivent ces hommages avec la confusion modeste qui sied à des virtuoses sûrs de leurs talents.