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promenades japonaises


XXXII

LA ROUTE


Le matin, je suis réveillé par un bruit de démolition. On tape, on cogne, on enlève, et la lumière envahit l’appartement. C’est la maison qu’on démonte. On supprime les volets de bois qui servent de murailles extérieures, on range dans des armoires les cloisons de papier ; les servantes décrochent les moustiquaires ; et, sans avoir quitté notre couchette, nous nous trouvons en plein air, rafraîchis par le vent matinal qui vient de la campagne.

Quelques minutes après, nous sommes en voiture, et nos hommes, reposés par le sommeil, vont avec entrain.

Halte à Karibashi. Regamey prend