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Page:Guimet - Promenades japonaises, 1880.djvu/259

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promenades japonaises

renonce vaincu par la douleur que me fait à la naissance de l’orteil la courroie de la sandale. Kondo est désolé de cet insuccès, il m’assure que mon tabi (ce brodequin blanc qui ressemble à un gant de pied) est trop étroit… Je renonce néanmoins.

Malgré la pluie, nous traversons le village fort garni de boutiques où l’on vend des objets en bois, spécialité du pays. Nous allons jusqu’aux ponts sacrés jetés sur un large torrent ; mais nous remettons à demain la visite aux temples.

En revenant, nous passons devant l’hôtel de nos djinrikis ; ils sont installés à une galerie du premier étage où ils font sécher à l’air vif leurs membres nus enduits de saké. M. le maire, où êtes-vous avec votre arrêté ?