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promenades japonaises.
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XXXVIII

OÙ L’ON CAUSE UN PEU

Ce matin, la pluie a cessé ; le ciel se dégage et de la fenêtre de l’hôtel, nous pouvons admirer le paysage alpestre qui nous entoure. Quelques vapeurs blanches poussées par le vent rasent la cime des montagnes. Tout près du jardin, le torrent rugit dans les rochers

Singulier jardin du reste. Les arbres taillés d’une manière étrange sont comme une parodie des beaux paysages japonais. Ce pittoresque de convention, idéal des jardiniers chinois, parait ridiculement exigu devant la vraie nature.


Le jardin de l’hôtel.

Tout en regardant, nous assistons au départ de la princesse. Na-beshima qui loge dans le même hôtel que nous.