y a là toute une dactylolalie qui m’intrigue depuis longtemps et dont j’espère enfin dévoiler le mystère.
— Je n’ai pas le droit de savoir ce que vous demandez, me répond le jeune bonze.
Mais il va chercher le vieux docteur qui a mis, pour la circonstance, un surplis de mousseline écarlate retenu sur la poitrine par un large anneau d’ivoire.
Le prêtre m’apprend d’abord que l’homme le plus savant sur ces matières est un vieillard qui habite Nagoya sur la route de Kioto. J’en prends note sur mes tablettes.
Puis, il m’explique que chaque doigt de la main représente un élément ; que, par exemple, quand un dieu lève l’index et le médius, comme nos évêques donnant la bénédiction, cela indique un des gestes les plus puissants, parce que c’est la réunion de l’air et du feu. Car le