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XL

HISTOIRE DU JEUNE CHARPENTIER


e lendemain, je reçus à l’hôtel la visite du grand prêtre.

Il m’interrogea beaucoup sur les religions de l’Europe. Il me dit que si je voulais faire à Lyon une chapelle bouddhique, il m’en donnerait le mobilier. Je n’ai pas refusé.


Comme je lui demandais pourquoi le bouddhisme s’était fusionné si facilement avec toutes les religions des peuples chez lesquels il s’était introduit, il me répondit :

— Le bouddhisme accepte dans les autres croyances tout ce qui est grand, moral et bien, car le bien est toujours inspiré par le sacré cœur de Bouddha. Nous trouvons souvent chez les autres plus de vérités que nous n’en apportons ; mais, répéta-t-il, tout ce qui est bien émane du sacré cœur de Bouddha.

À peine a-t-il pris congé, nous partons pour Tokio.


Le lendemain, je reçus à l’hôtel la visite du grand prêtre.

Le retour à la capitale s’effectue sans grands incidents. Nous re-

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