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Page:Guimet - Promenades japonaises, 1880.djvu/55

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La gracieuse enfant lance ses gâteaux, agite ses mains avec un petit bruit sec et, penchant la tête de côté, sourit comme si elle comptait plus sur ses attraits que sur les gâteaux pour attirer les poissons.


La gracieuse enfant lance ses gâteaux.

Les poissons sont-ils venus ? Je ne sais. J’étais comme pétrifié par cette apparition de fillette fraîche et gaie, de robes aux papillons bleus, de lotus roses et de verdure sur l’eau.

Régamey ne perdait pas son temps et dessinait tant qu’il pouvait.

J’aurais trouvé la scène ravissante, mais je retenais mon enthousiasme qui n’était certainement qu’un effet d’imagination, car le Japon n’a pas de couleur !