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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/44

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malade, mon bon monsieur, et les trois pauvres enfants n’ont plus que lui au monde…

— J’y vais, j’y vais ! conduisez-moi !

Le docteur examina attentivement le père Claude, recommanda du repos pendant plusieurs jours, et fit une ordonnance qu’il fallait porter à la ville chez le pharmacien.

Arrivé sur le seuil de la porte, Blondine lui prit la main et la baisa.

Le docteur, ému, lui frappa doucement la joue et dit à Rosalie :

— Ma bonne, si ces enfants ont besoin de moi de quelque façon que ce soit, ne craignez pas de m’en avertir.

— Ah ! Monsieur le docteur, grand merci ! Que c’est beau d’être avenant et pas fier avec le pauvre monde !

— Ne parlons pas de cela ! Veillez bien à ce qu’on ne fasse pas de bruit