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Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/57

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maire, à qui j’ai écrit, m’a répondu que tu habitais toujours le pays, c’est pourquoi tu reçois cette lettre aujourd’hui.

» Porte-toi bien ! et attends-moi à chaque instant.

» Ton frère,
» BERNARD. »


Claude et les deux enfants étaient restés sans mouvement et sans voix de stupéfaction. Ils se regardaient sans trouver une parole.

Enfin, Blondine cria :

— Grand-père ! grand-père ! grand-père ! Et, cachant sa figure dans les draps du bonhomme, elle se mit à sangloter.

Blondinet effrayé, ne comprenant pas, sauta de son petit berceau et accourut. Blondine le saisit dans ses bras et le posa sur le lit.