Page:Guinault - Blondin, blondine et blondinet (1880).djvu/59

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dis-je, c’est mon frère ! c’est mon frère Bernard !!! À ce moment, une voiture s’arrêta. Un homme de haute stature, aux cheveux blancs, à la figure brunie, tendit la main à une dame vénérable pour l’aider à descendre.

Les trois enfants s’étaient précipités dans la rue ; Blondine élevait la chandelle au-dessus de sa tête pour éclairer ; Blondin avait pris Blondinet dans ses bras.

— Mes enfants, dit affectueusement le voyageur, n’est-ce point ici la maison de Claude ?

— Oui, Monsieur, répondit timidement Blondine.

— Conduisez-noi vers lui.

En un instant, les deux frères, serrés l’un contre l’autre, s’embrassaient en pleurant.

— Mon cher, mon bon Claude !