Page:Guiraud - De la vaccine.djvu/38

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plus estimés. Rien n’est plus facile que de remplir un tube à vaccin : on approche une de ses extrémités de la pustule, qu’on a eu préalablement le soin d’ouvrir largement, et en vertu de la capillarité, le tube ne tarde pas à s’approprier tout le virus qu’il est capable de contenir. Il arrive parfois que le tube refuse d’absorber ; c’est alors une preuve qu’il existe un caillot obturateur. Il faut l’enlever et continuer l’opération comme si rien n’était. Les tubes pleins, il s’agit de les fermer, et pour cela on en approche alternativement les deux extrémités de la base de la flamme d’une bougie ; le verre fond et se soude.

Lorsqu’on veut se servir du vaccin, on casse les deux extrémités du tube ; et on souffle par l’une d’elles pour chasser le vaccin à l’extérieur.


On a essayé de conserver le vaccin par les croûtes, en les recouvrant d’enduits imperméables, ou bien encore au moyen de sucre qu’on imbibait de sérosité vaccinale ; mais nul procédé ne vaut celui des tubes. Cependant, il est bon de les connaître tous afin de pouvoir en faire usage à l’occasion.

En général, la conservation du vaccin est d’autant plus certaine qu’il est plus soustrait aux intempéries, aux actions de l’air, de l’eau, du froid, de la lumière et de la chaleur.