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Page:Guitton - Le Rouge - La princesse des airs - Les Robinsons de l’Himalaya, 1900.djvu/182

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fage, il n’en resterait pas, dans quinze jours, en quantité suffisante pour alimenter les appareils moteurs de la Princesse des Airs.

Pour réduire d’autant la dépense, il décida que, désormais, on se coucherait de très bonne heure, jusqu’à ce qu’il eût fabriqué une provision de chandelles de résine qui permettraient de prolonger les veillées comme par le passé.

Le jour même, il construisit, en dehors de l’aéro-scaphe, un fourneau grossier, formé de blocs de rochers et abrité d’une cabane de feuillage, pour y faire la cuisine.

Ludovic et Armandine furent chargés de l’approvisionnement de bois.

La vie s’était organisée d’une façon tout à fait régulière. La chasse, la pêche, le travail se succédaient avec une monotonie dont tout le monde commençait à se lasser.

Alban, qui semblait de plus en plus préoccupé, s’était mis aux travaux de réparation de l’appareil moteur. Mais il n’avançait que lentement.

Les besognes préparatoires avaient été longues et pénibles.

Il avait fallu déblayer un grand espace de terrain, l’entourer d’une palissade recouverte d’un toit de branchages, qui mît les appareils et les travailleurs à l’abri des intempéries.

Puis, Alban était mal outillé. Le magasin ne contenait que les instruments indispensables à de menues réparations, et tout à fait insuffisants pour la réfection totale d’une pièce importante.