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Page:Guitton - Le Rouge - La princesse des airs - Les Robinsons de l’Himalaya, 1900.djvu/33

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et flétri s’illuminèrent d’une joyeuse flamme d’espoir.

Elle ordonna que la chambre de Ludovic, où personne ne pénétrait plus depuis sa disparition, fût nettoyée et ornée, comme si l’enfant eût dû revenir d’un jour à l’autre.

Alberte se garda bien de contredire sa mère qui, dans son exaltation, trouvait son idée toute naturelle.

Certes, la jeune fille savait bien que, même en admettant les circonstances les plus favorables, son frère mettrait beaucoup de temps à revenir.

Mais elle craignit de gâter le bonheur de Mme Rabican ; et la petite chambre de l’enfant fut disposée et parée comme si on l’eût attendu le jour même.

Le soir, chez M. Bouldu, un repas cordial réunit les acteurs de la scène du jugement, pour fêter la réconciliation de M. Bouldu et du docteur Rabican, et surtout pour discuter les chances que l’on avait de retrouver la Princesse des Airs et de sauver son équipage.

M. Bouldu déclara, tout d’abord, qu’il prenait sur lui d’aviser les guetteurs des postes météorologiques du monde entier, avec lesquels il était journellement en communication télégraphique.

Le docteur, de son côté, se promit de faire passer dans tous les grands journaux français et étrangers, une note contenant la description détaillée de l’appareil, et même le signalement des voyageurs.