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Page:Guitton - Le Rouge - La princesse des airs - Les Robinsons de l’Himalaya, 1900.djvu/84

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ne voulait le paraître, embrassa avec effusion Mme la Professeur… puis les enfants, chacun à son tour, par rang d’âge.

Dans une allocution très sentie, quoique un peu longue, il les exhorta à ne pas oublier, en son absence, les principes qu’il leur avait inculqués, à ne pas s’adonner à la paresse et à la désobéissance, qui les empêcheraient de devenir des savants.

Mais, il fallut mettre un terme à ces effusions. L’heure du train approchait.

Le départ du cortège s’effectua dans un ordre vraiment imposant.

En tête, M. Bouldu et le docteur Rabican s’avançaient, bras-dessus, bras-dessous, comme pour bien montrer à tout le monde que leur ancienne inimitié était effacée.

Derrière eux, Yvon et le professeur Van der Schoppen, plus éclatant que jamais dans une houppelande neuve, précédaient Mme Rabican, Alberte et Mme la Professeur, qui avait jugé bon d’arborer, en cette occasion, une toilette d’adieu, à longs voiles flottants, de l’effet le plus romantique.

Ensuite, venait la tribu nombreuse des petits Van der Schoppen.

Enfin, Jonathan Alcott, la mine humble et contrite, fermait la marche, tenant en laisse Zénith et Nadir, dont il avait grand-peine à réprimer les sauts et les gambades.

Ce cortège n’avait pas fait cinquante mètres