Page:Guizot - Mélanges politiques et historiques, 1869.djvu/168

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résout un problème et exerce un droit où Dieu seul est assuré de ne point faillir ! Tous les jugements seront jugés. Que les passions et les intérêts du jour s’en retirent donc ; l’homme a dans sa faiblesse native bien assez de chances d’erreur.

Dirai-je que nul intérêt individuel, nul dessein particulier ne me fait écrire. Je n’accuse et ne défends personne. Je crains pour la justice ; je la vois en grand péril. Si quelqu’un pense que ce motif ne suffit pas, qu’il m’en suppose d’autres ; je ne m’en inquiète point.