d’avoir une fleur de lis à tes pieds pour marquer que ton arbre est la possession du roi.
Assez ! sire, grâce ! que vous ai-je fait ? quelque chose de bien atroce, sans doute, jamais vous ne m’avez raillé ainsi.
Mais non, imbécile, je suis de bonne humeur ; vois donc comme je ris.
Oh ! sire, votre haleine est de sang, vos regards me mangent !
Allons donc, paresseux, tu pleures ? Je te paie pour rire et je veux que tu ries jusqu’au bout, je veux que ton dernier soupir me fasse pâmer d’aise, et que tes convulsions soient neuves et amusantes. Un homme d’esprit de ta trempe ne doit pas mourir comme les autres… Tristan tarde bien à dérouler ses cordes.
Oh ! oui ! c’est parce que je vous ai entendu prier la Vierge pour votre frère, n’est-ce pas ? Non, je n’ai rien entendu, je ne dirai rien. Grâce, sire !
Peu m’importe ! Je savais que tu étais là. Crois-tu donc que rien m’échappe ?
Eh bien, laissez-moi vivre, de grâce !